Collection Privée 100% Bordeaux | Les coups de cœur de l’équipe

Avez-vous remarqué la tenue actuelle d’une vente aux enchères exceptionnelle sur iDealwine ? Rassurez-vous, la fin des enchères n’a pas encore sonné et le marteau virtuel ne s’est pas encore abattu, dans un fracas détonant (ce sera pour le 3 novembre, prévoyez les boules quies)… Vous avez encore le temps de vous pencher sur ces lots issus de la cave d’un club de connaisseurs, des vins de 1982 à 2015 et 100% Bordeaux. Mais que choisir ? Rassurez-vous, nous sommes là pour vous : notre équipe vous confie ses coups de cœur pour vous aiguiller au cours de cette vente. Voici la sélection des « bordelais » d’iDealwine (pas de gue-guerre de région viticole entre nous, nooon ?).

La sélection d’Elsa Ginestet, Responsable Marketing et Communication

Commençons par le domaine de Chevalier : un vin que j’ai souvent bu, dans différents millésimes et que j’apprécie toujours autant pour sa finesse et son équilibre, sa profondeur et son toucher de bouche magnifique. Ici, profitez-en, les bouteilles ont été conservées dans les meilleures conditions, et vous sont proposées dans cinq millésimes différents : 1996, 1999, 2001, 2004 et 2005.

Le Clos du Marquis : nous avons déjà servi ce vin dans des salons et il avait rencontré un grand succès. Pas étonnant puisque l’on sait qu’il s’agit d’une propriété des domaines Delon (Château Léoville-las-cases). Regardez bien le catalogue de la vente, certains lots sont composés de quatre, six ou même douze bouteilles dans les millésimes en « 4 » : 2004 et 2014.

Château Léoville-Barton : dégusté il y a quelques temps lors de notre présentation foire aux vins, ce vin m’a impressionné, alors pourtant qu’il n’est pas le genre de vin que j’ai l’habitude d’apprécier. C’est l’archétype du grand vin de Bordeaux, à la fois puissant, complexe, avec un côté légèrement austère mais tout de même une belle finesse de tanins. Un vin qui peut vieillir des décennies en cave ! A vous de jouer avec la belle palette qui vous est proposée.

Et enfin le château Pavie Macquin : c’est l’un de mes vins favoris de la rive droite, ceux où même lors des dégustation primeurs je sais que je vais grandement apprécier la dégustation ! C’est du velours tout simplement, un vin très racé, profond et complexe, sur la finesse. Et là, vous êtes gâtés : 2001 et  2015, deux très grands millésimes.

La sélection de Quentin Maydieu, Chargé de développement commercial à Bordeaux

Etant très souvent dans des châteaux plus prestigieux les uns que les autres à Bordeaux, j’ai la chance de pouvoir régulièrement déguster des vins matures. Ainsi, je ne peux que vous conseiller de vous pencher sur cette vente aux enchères qui regorge de véritables trésors. Je pense comme Elsa aux vins du domaine de Chevalier, et notamment au millésime 1996 qui avait été à Bordeaux une très belle année, tant en qualité qu’en quantité. La parfaite maturité du cabernet-sauvignon qui compose à grande majorité ce vin, a engendré des vins d’une extraordinaire concentration.

Un autre vin incroyable est selon moi à Saint-Julien le château-las-cases 1982, qui fera cinq heureux le 3 novembre (serez-vous de ceux-ci ?). 1982 est le millésime le plus ancien de cette vente, c’est également une année légendaire dans le Bordelais, dont les conditions climatiques ont tout simplement frôlé la perfection. C’est un vin à la fois complexe et concentré, qui vaut la peine d’être ouvert avec vos meilleurs amis amateurs.

Et pour finir, je vous conseille le château-beau-séjour-bécot 2001, un vin riche et nerveux dans sa jeunesse qui se montre davantage complexe avec ces quelques années de vieillissement. D’ailleurs, l’on a pour habitude de dire que les 2001 de Saint-Emilion, sont meilleurs que les 2000, millésime du siècle.

La sélection de Raphaël de Fonscolombe, Responsable commercial

Je me souviens avoir dégusté un ducru-beaucaillou 2009 : c’était un vin dense et doté d’un fruit très mur. Vous pouvez tout à fait le garder en cave encore 10 ans sans aucun problème, je suis certain que vous aurez des belles surprises. C’est un magnifique souvenir de dégustation : le velours et le soyeux de ce nectar sont mémorables.

Dégusté en primeur, le figeac 2015 est également gravé dans ma mémoire olfactive et gustative : dès sa prime jeunesse, toute l’élégance de ce saint-émilion était déjà présente. 2015 est une année riche et solaire, qui se plait bien sur ces terroirs, je vous conseille donc de regarder de plus près les lots de ce millésime.

Nous avons organisé récemment un événement avec nos meilleurs clients auprès de Saskia de Rothschild. J’ai pu y déguster le château-évangile 2012 : un vin à la matière très noble pour un pomerol, qui peut s’apprécier dès aujourd’hui. Sa trame est plutôt minérale, sur des arômes de fruits noirs frais.

Sinon, les 2001 et les 2006 sont pour moi les deux grands oubliés de Bordeaux… Des années qui sont des grands millésimes à boire. A vous de jouer !

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