Illustres chardonnays et pinots noirs, grands crus bordelais, icônes rhodaniennes aux enchères

Illuminez votre quotidien en cette période hivernale. Pour cela, rien ne vaut des vins d’exception que vous aurez acquis au sein de ces nouvelles enchères qui prendront fin le 26 et le 27 janvier prochain. Au programme ? Des régions prestigieuses comme la Bourgogne, Bordeaux dans de grands millésime, le Rhône, le Piémont et de vraies stars nature.

Bourgogne en folie

La Bourgogne n’a pas fini d’attiser les convoitises se positionnant encore et toujours au sommet des régions les plus recherchées aux enchères. Il faut dire que ses grands blancs révèlent des expressions variées en fonction des terroirs dont ils proviennent. Ainsi, à Chablis, c’est une minéralité et une salinité divines qui s’expriment à travers, notamment, les grands crus de Raveneau, de Dauvissat et de William Fèvre ainsi que les premiers crus de Beauregard et Butteaux de Pattes-Loup. A Meursault, vous trouverez aussi bien des vins d’une grande finesse, minéraux et ciselés que d’autres plus amples, généreux et marqués par un boisé généreux qui se traduit par des notes de brioche beurrée bien fraîche et de fruits secs comme l’amande. Faites donc un tour du côté des domaines Arnaud Ente, des Comtes Lafon, de Coche-Dury et de Jean-Marc Roulot. En Côte de Beaune, toujours, des grandes appellations s’offrent à vous telles que des bâtard-montrachet de Ramonet (1985, 1996, 2012 et 2013), un chassagne-montrachet 1er cru Abbaye de Morgeot 2015 du domaine de Chassorney, un corton-charlemagne 2011 de Faiveley et un puligny-montrachet 1er cru Les Referts 1993 d’Etienne Sauzet. Appellation montante par excellence, Auxey-Duresses se dessine à travers les climats Les Clous (2005) et Les Boutonniers (2004) du célébrissime domaine d’Auvenay.

Pour les nobles pinots noirs régionaux, nous vous conseillons évidemment le beaune 1er cru Grèves Vignes de l’Enfant Jésus 2007 de Bouchard Père et Fils, les bonnes-mares (de 2001 à 2016) de Georges Roumier, le chambertin Clos-de-Bèze 1985 d’Armand Rousseau, le « simple » bourgogne 2004 de Leroy (si vous nous permettez l’expression ?), les chambolle-musigny 1er cru Les Charmes 1990 et 2007 de Ponsot ainsi qu’un clos-de-vougeot 2010 de Méo-Camuzet. Notre litanie s’arrête là mais, vous l’imaginez bien, n’est qu’une introduction à la région.

Bordeaux élitiste

Si Bordeaux se voit détrôné par la Bourgogne ces derniers temps, elle n’en demeure pas moins une valeur sûre pour tout amateur de grands vins de garde réalisés avec un soin infime et dont les plus beaux millésimes défrayent les chroniques. Ainsi, en 1990, saisissez-vous des châteaux cheval-blanc, haut-marbuzet, léoville-poyferré pour les rouges et climens pour les liquoreux. 2000 s’illustre avec les belles signatures de Pontet-Canetv et Mouton-Rothschild, 2005 avec Château Olivier et Clos Puy Arnaud, 2009 avec le liquoreux de Haut-Bergeron et les rouges d’Issan et Smith Haut-Lafitte. 2010, lui, révèle les jolis blancs de La Louvière et de Couhins-Lurton quand 2016 présente de merveilleux rouges de la rive gauche à l’image de Lynch-Bages et Cos d’Estournel.

Les sommets de la vallée du Rhône

Le podium des grands vins ne serait pas complet sans les rhodaniens. Parmi les plus beaux, nous vous conseillons évidemment d’enchérir sur l’hermitage 1995 de Jean-Louis Chave nommé vigneron de l’année ce mois-ci par La RVF, les cornas de Thierry Allemand, les châteauneufs d’Emmanuel Reynaud, les côte-rôtie de Stephan ainsi que les saint-joseph de Dard et Ribo et de Raymond Trollat.

Vins nature, à leur apogée

Si vous voulez compléter votre collection de flacons à la pointe, vous savez sans aucun doute que les vins nature méritent toute votre attention. Dans le Beaujolais, fondez pour le travail de Jean Foillard, Marcel Lapierre et Jean-Claude Lapalu. En Auvergne, pour les vins de France du Vignoble de l’Arbre Blanc, de Daniel Sage et de Patrick Bouju. Dans la Loire, pour les bourgueils de Catherine et Pierre Breton ainsi que les vins angevins de Richard Leroy.

Un voyage dans le Piémont italien

Enfin, enrichissez votre sélection pointue de grands vins piémontais. Si cela ne tenait qu’à nous, nous pencherions pour les barolos de Battista Burlotto et de Giuseppe Rinaldi, les barbarescos d’Angelo Gaja ainsi que les langhes de Bartolo Mascarello.

Nous vous souhaitons de belles enchères.

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