Krug donne le la des nouvelles cuvées

La maison de champagne Krug a lancé en avant-première à l’Opéra Garnier de Paris la 170e édition de La Grande Cuvée et la 26e du Krug rosé. Une symphonie parfaite sur la gamme de la fraîcheur et de l’élégance.

Cette 170e édition de La Grande Cuvée est née du rêve de Joseph Krug qui en a eu l’idée en 1843, « comme un chef d’orchestre qui met en musique l’air le plus intéressant de champagne avec chaque année la meilleure qualité possible » rappelle Olivier Krug, l’ambassadeur de la maison qui fait découvrir la cuvée en avant-première et en accords musicaux dans le cadre somptueux de l’opéra Garnier à Paris. Le compositeur Ozark Henry (qui avoue un faible pour le Krug rosé) a mis en notes l’acte de création avec la participation active de la maison Devialet dans la sonorisation.

195 musiciens ont ainsi été mis à contribution pour cette cuvée sous la baguette de la chef de caves Julie Cavil. Ou plutôt 195 vins issus de 12 années différentes, la plus jeune de 2014, la plus vieille de 1998. Quinze vins sont auditionnés chaque jour par Julie Cavil et son équipe de dégustation pour orchestrer la symphonie de l’assemblage issu au final de 72 notes d’audition. Pour cette 170e édition, il est composé de 51 % de pinot noir, 38 % de chardonnay et 11 % de pinot meunier, dosé à 5-6 g/l avec 45 % de vins de réserve dont une bonne partie de 2013 pour rapporter de la structure et de l’intensité. Il a passé environ 7 ans dans les caves rémoises de Krug.

« La base est issue des vendanges de 2014, une année difficile avec une météo contrastée oscillant entre périodes de sécheresse et de pluies, mais surtout une année qui a subi la terrible attaque de la mouche drophilia suzukii qui adore les raisins noirs et qui a fait tourner le meunier au vinaigre, se souvient Olivier Krug. Il y en a donc peu dans cette cuvée comparée aux précédentes éditions mais heureusement les chardonnays étaient superbes ».

Derrière une belle couleur dorée et des bulles vives, la nouvelle édition se révèle florale, toujours en fraîcheur, signature de la maison, en s’épanouissant sur les agrumes, colonne vertébrale de l’assemblage évoluant sur des note de fruits secs (noisettes) et pâtissières (pâte d’amandes), et une finale de limoncello. A déguster avec un turbot à la truffe ou un vieux parmesan, un comté de 18 mois, des huîtres, un cheesecake, une tarte tatin…

Un vrai rosé de gastronomie

©F. Hermine

Autre nouveauté mis en musique, la 26e édition du Krug Rosé, « le rêve de la cinquième génération », rappelle Olivier Krug qui se souvient que son père Henri n’était guère à l’aise avec l’idée du champagne rosé que réclamait le marché.  « Il ne voulait pas de vulgarité dans l’assemblage et il a fini par travaillé en secret sur la vendange 1976 pour aboutir en 1983 à un grand champagne, un vrai rosé de gastronomie, pensé comme un mille-feuilles aromatique et à boire sur le repas, pas en dessert. Même mon grand-père qui n’aimait pas le rosé l’a trouvé bon ». Sur des petits fruits rouges, des notes de poivre, de cardamome, d’orange sanguine et de pivoine portés par de fines bulles fruitées et une note délicatement fumée, un mariage de 28 vins de base de 7 millésimes, principalement des 2014, le plus ancien de 2005. Un assemblage de 44 % de pinot noir, 30 % de chardonnay et 26 % de pinot meunier, avec 33 % de vins de réserve et 11 % de vin rouge, dosé à 5-6 g/l. A déguster avec un tajine d’agneau à la coriandre, un quasi de veau, un pigeon rôti, une gigue de chevreuil, un canard aux airelles…

Ces deux cuvées seront disponibles cet automne à la vente

www.krug.com

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