La Vallée du Rhône septentrionale et ses coteaux escarpés

Les crus de la Vallée du Rhône nord vous attendent : Côte-Rôtie, Condrieu, Château-Grillet, Saint-Joseph, Crozes-Hermitage, Hermitage. Ses coteaux escarpés vous font face. Les grands noms sont là : Paul Jaboulet Aîné, Chapoutier, Guigal, Yves Cuilleron, Michel et Stéphane Ogier, Jean-Michel Gerin…

Trois mythes de la vallée du Rhône septentrionale

Ces trois vins traversent les âges avec grâce, et représentent à eux seuls, des mythes vivants de la vallée du Rhône septentrionale :

  • Hermitage La Chapelle de Paul Jaboulet Aîné : sur le coteau le plus pentu de l’appellation, également le point culminant de la colline, il y a d’abord eu une petite chapelle construite par le Chevalier Gaspard de Sterimberg en 1235, à son retour de croisades. Ce serait ici que le chevalier aurait fondé une communauté religieuse, à qui l’on attribue la plantation des premières vignes sur le lieu-dit La Chapelle. La légende se mêle à d’autres histoires, mais atteste en tous cas de la qualité de ce cru. C’est sur de très vieilles vignes de syrah– toutes âgées entre 40 et 95 ans– travaillées en biodynamie que les raisins murissent avant la vendange manuelle dans de petites caisses. Arrivés au chai, les raisins sont placés dans des cuves pendant quatre semaines pour la vinification, avec des extractions douces. S’en suit un élevage fûts de chêne, avec une proportion de 20% de bois neuf afin de préserver l’expression du fruit et la finesse de la trame. Un mythe absolu.
  • Côte-rôtie La Mouline de Guigal : parcelle d’à peine un hectare, La Mouline est plantée sur la Côte Blonde dont elle constitue indéniablement le cru emblématique. Ce vignoble, qui appartient en monopole à la maison Guigal depuis 1966, est remarquablement âgé – 75 ans – et connaît une exposition sud favorable à la pleine maturité des raisins. Les vignes s’étalent sur des terrasses en forme d’amphithéâtre romain. Le vin de la Mouline bénéficie d’un élevage unique de 40 mois en pièces neuves et, surtout, est la seule du trio LA-LA-LA a contenir une telle importance de viognier (près de 11%), lui offrant un profil résolument “bourguignon” d’après les dires d’Eve Guigal. D’une finesse et d’une minéralité exceptionnelles, le vin révèle de sublimes arômes de cassis, de mûre et de violette. Si son velouté et son soyeux lui donnent l’impression d’être accessible dès ses premières années, son potentiel de garde n’en reste pas moins impressionnant.
  • Ermitage Le Méal de Chapoutier : Rond et gras en bouche, cet hermitage issu d’une petite production aux rendements limités est un bijou de la maison Chapoutier dans les blancs. Les raisins proviennent d’une sélection parcellaire du coteau du Méal. Il s’agit d’un sol d’alluvions fluvio-glaciaires très anciennes, avec de nombreux galets emmagasinant la chaleur du jour. C’est la marsanne qui est utilisée pour produire cet hermitage. Les raisins entiers sont pressurés en cave, et la vinification s’effectue pour une moitié en demi-muids neufs, et pour l’autre en cuve. L’élevage dure 10 à 12 mois, et sera jonché de dégustations régulières ainsi que de plusieurs bâtonnages pour remettre les lies en suspension. Au nez, ce sont les arômes de fruits blancs, de miel et d’épices fines qui prédominent. En bouche, le vin est équilibré et fruité, et le boisé est agréablement discret. Il révèle également des notes briochées avant d’offrir une belle allonge. Un flacon intemporel qui méritera de vieillir plusieurs années en cave.

Trois côtes-rôties d’exception à moins de 50€

Cru emblématique de la vallée du Rhône nord, la Côte-Rôtie se décline dans tous les styles, pour tous les goûts, et à tous les prix. Voici nos trois coups de cœur, à moins de 50€ :

Trois crozes-hermitage à petits prix

Il est important d’avoir en cave quelques bouteilles à des prix raisonnables. Voici donc quelques exemples de crozes-hermitage abordables :

Tous les vins de la vallée du Rhône nord

Les crus : Côtes-Rôtie, Condrieu, Hermitage, Cornas

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