Le domaine des Vignes Oubliées | A la rescousse de pieds voués à l’abandon

L’histoire du domaine des Vignes Oubliées commence par la rencontre entre deux passionnés, à savoir Olivier Jullien et Jean-Baptiste Granier. En quelques années, ils redonnent à ces pieds de vignes leurs lettres de noblesse, certifient l’exploitation en agriculture biologique et se font suffisamment remarquer pour qu’iDealwine s’intéresse à leurs vins… et leur propose de faire partie de notre réseau de domaine partenaires. Nous revenons pour vous sur l’histoire de ces rangs de vignes voués à l’abandon.

C’est sur la commune de Saint Privat, à la limite sud du Causse du Larzac, que vous pouvez trouver le domaine des Vignes Oubliées. Là-bas, les vignes sont cultivées en hautes terrasses – l’altitude de certaines très vieilles vignes peut aller jusqu’à 300 ou 400 mètres – et les vallées sont bien fraîches, sur les contreforts du Larzac. Le sol argilo-calcaire est riche en schistes et en grès. C’est ici même qu’Olivier Jullien et Jean-Baptiste Granier ont décidé de reprendre des rangs voués à l’abandon. « C’est un terroir qui bénéficie de la générosité du Languedoc couplé à la fraîcheur du Larzac. » Les vignes se situant sur plusieurs versants, chaque parcelle est bel et bien unique. Une mine d’or pour tout « chercheur de terroirs » !

En 2007, alors que Jean-Baptiste, ingénieur agronome, est en stage chez Olivier – « l’un des plus grands chercheurs de terroirs du Languedoc » – les deux hommes s’intéressent de plus près aux parcelles de Saint-Privat, et tout spécialement aux vignes qui composent aujourd’hui le domaine des Vignes Oubliées. Ne correspondant pas aux méthodes de culture des caves coopératives de la région, ces dernières tombaient en désuétude. Après quelques tests sur les raisins, et des premières expériences de vinification, Olivier et Jean-Baptiste s’émerveillent de la beauté du raisin de ces vignes ancestrales. Ils décident donc de se lancer dans l’aventure et de créer un domaine qui portera le nom des Vignes Oubliées. « Tant que ce nom existera sur nos bouteilles, ces vignes ne s’oublieront pas. »

Le domaine est tout à fait original : il s’agit d’un système de partenariat avec les vignerons de ces vignes, chapoté par Jean-Baptiste Granier. La culture des vignes oubliées a obligé les vignerons en question à s’adapter à de nouvelles méthodes de travail, peu communes dans cette région viticole. Le système se doit alors d’être moins productiviste et un travail minutieux est réalisé dans les rangs. Le rendement est maitrisé afin d’obtenir un jus plus concentré en arômes. Aujourd’hui, Olivier a laissé entièrement la main à Jean-Baptiste – fils et petit-fils de vigneron – sur ce projet, une fois lancé. Dès la création du domaine, il tient à cœur à Jean-Baptiste de certifier le domaine en agriculture biologique. Heureusement, les vignes à l’époque « n’étaient pas soumises à des traitements chimiques intenses et déraisonnés », permettant ainsi de préserver les sols. Il s’agissait seulement de l’utilisation de certains désherbants sur des parcelles, qui a donc été complètement stoppée. Une fois vinifiés, les vins sont élevés dans des grottes magnifiques, qui maintiennent une température fraiche.

« Les Vignes Oubliées, c’est un vin de rencontre, de partage et d’équilibre. C’est un équilibre doux et serein à l’image du terroir de Saint-Privat. La générosité de ce vin et la qualité de ses tanins font qu’on a envie d’y revenir. C’est le plus important car le vin est fait pour être bu et… rebu. »

Les Vignes Oubliées, ce qu’en disent les Guides

La Revue du vin de France : 1* sur 3

« Le terrasses-du-larzac s’affirme depuis ses débuts, en 2007, comme un vin soigné et expressif, fidèle messager du terroir. Dans un style pimpant et digeste, la cuvée déclarée en Languedoc est un pur bonheur. Basé sur la clairette, le blanc est adroitement cadré par l’élevage en bois. Dans cette zone très dynamique, ce domaine est en constante progression. »

Bettane & Desseauve : 3* sur 5

« Une poignée des meilleurs vignerons du Languedoc, hélas trop peu, redécouvrent les vertus du cinsault, un vieux cépage dont on a fait des citernes de rosés, au demeurant parfois bons. Vinifié en rouge, c’est assurément le vin de soif par excellence et sa buvabilité hors pair peut se conjuguer, quand il est bien traité, à une profondeur étonnante. Jean-Baptiste Granier en fait l’une des versions les plus excitantes, cultivant en virtuose une petite dizaine d’hectares depuis ses débuts en 2007, propulsé par un certain Olivier Jullien. Finale délicieuse, florale, sur les fruits rouges, la réglisse : la similitude de sensations tactiles avec les grands pinots noirs de Bourgogne est évidente. Il a tout d’un grand, sauf le prix. La grande cuvée, en terrasses-du-larzac, n’est tombée dans aucun des pièges classiques, surmaturité et surextraction, elle est en route vers les modèles du genre. »

 

Les vins des Vignes Oubliées en vente chez nous

Coteaux du Languedoc Autour du Cinsault (rouge) : Une belle cuvée qui fait hommage au cinsault à travers un fruité et une délicatesse exemplaires. A découvrir autour de viande délicate comme du lapin.

Terrasses du Larzac (rouge) : Produit par deux vignerons référents de la région, cette cuvée tout en fraîcheur porte, avec ses arômes agréablement épicés, la signature des vins de l’AOC Terrasses du Larzac.

Terrasses du Larzac (blanc) : Un blanc parfaitement équilibré qui témoigne des aspects solaires et frais du terroir d’origine, celui des terrasses du Larzac.

 

Tous nos vins en vente

Tous les vins du Languedoc-Roussillon en vente 

Commentaires

  • Pas encore de commentaires...
  • Ajouter un commentaire