Parution | Le Rouge et Le Blanc n°143 : Corbières, Bugey…

Le Rouge et Le Blanc numéro 143 est arrivé ! Si vous ne connaissez pas cette revue, il s’agit d’une publication indépendante écrite par un collectif d’amateurs. Nous espérons que cet article sur le dernier numéro vous donnera envie de l’acheter chez votre caviste préféré. Au menu : l’appellation Corbières, la région du Bugey et une discussion sur la biodynamie. Bonne lecture !

Le rouge et le blanc 143

Focus sur les vins de Corbières

Quatrième appellation française et première du Languedoc en superficie, l’appellation Corbières a longtemps pâti d’une mauvaise réputation. Production de masse, vins plutôt rustiques, alcooleux, cette réputation est probablement née de l’omniprésence dans la région de coopératives viticoles. Et pourtant, ces mutuelles ont cherché, depuis les années 80, à maitriser les rendements et à être chaque jour plus précises dans l’élaboration de leurs vins. De plus, leur nombre a diminué de plus de la moitié entre les années 80 et aujourd’hui. Depuis dans les années 2000, les vignerons qui se sont installés dans les Corbières ont directement eu une approche « terroir » et mis en place des méthodes de production respectueuses de l’environnement (bio, …) afin d’obtenir le vin le plus proche du fruit. Ainsi, jetez-vous sur cet article du R&B qui vous fera changer d’avis sur les vins de Corbières (si ce n’est déjà fait à la lecture de notre article), avec un focus sur ces domaines pionniers. Vous y retrouverez l’excellent domaine Maxime Magnon, dont les vins ont en moyenne été notés 15,5/20 par la revue.

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Voyage dans le Bugey

Coincé entre les vignobles du Jura et de la Savoie, le Bugey est une région discrète qui gagne à être connue. Son vignoble est relativement petit, 470 hectares, et s’étend sur trois zones géographiques bien distinctes, Cerdon, Montagnieu et Belley. Les vins peuvent être classés sous l’appellation AOC Bugey (à laquelle l’on peut ajouter une dénomination géographique, Manicle, Montagnieu (pour les vins rouges tranquilles ou les effervescents), Cerdon (pour les effervescents, il s’agit ici d’un pétillant rosé), ou sous l’AOC Roussette du Bugey (issus à 100% du cépage altesse, l’on peut également préciser une dénomination géographique : Montagnieu ou Virieu-le-Grand).

Le vignoble n’a pas toujours été aussi petit, puisqu’il comptait tout de même 16 000 hectares de vignes en 1907, la décrue étant due au dépeuplement agricole ainsi qu’au désintérêt pour les vins de cette région, qui n’ont pas toujours été d’aussi belle qualité qu’aujourd’hui. Ce vignoble est en mouvement depuis 5 ans, avec l’installation d’un à deux vignerons par an, qui voient un véritable potentiel dans la qualité de ses terroirs. Ces nouveaux acteurs introduisent des pratiques novatrices qui se rapprochent de la mouvance nature, ils replantent des cépages locaux, et veulent produire des vins avec leur propre identité. A suivre donc, et à lire surtout !

Discussion sur la biodynamie

Corinne et Jean-Michel Comme livrent leur vision de la biodynamie dans une interview passionnante en page 42 de ce R&B. Vous y trouverez pêle-mêle le cheminement de pensée qui les a menés à mettre en place ces méthodes de travail, également une remise en cause partielle de ces certifications (qui ne sont malheureusement pas toujours adaptées au contexte géographique ou climatique), ou encore des exemples tirés de leur œuvre au Château du Champs des Treilles et à Pontet-Canet. A lire et relire.

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