Rencontres et découvertes rythment cette incroyable collection !

A l’occasion de cette vente extraordinaire regroupant des flacons d’une provenance unique, nous nous sommes entretenus avec le passionné artisan de cette collection, pour déceler les secrets de sa cave. Comment s’est construite cette sélection, comment lui est venue la passion des grands vins et pourquoi se séparer aujourd’hui d’une partie de sa cave ? Nous vous éclairons sur cette vente qui ne manque pas de diversité, l’occasion unique de dénicher quelques pépites parmi les plus recherchées du vignoble.

Une passion née de rencontres

Une rencontre avec notre vendeur et de nombreux échanges nous aurons permis de comprendre à quel point cet homme est épris du vin. Une passion née sur le tard, en 2005, un véritable virus transmis par un ami d’enfance qui n’aura eu cesse de se propager au fil des années. Une rencontre comme point de départ qui en entrainera bien d’autres, qui feront évoluer ses goûts et ses aspirations au fur et à mesure du temps. Si les premiers flacons chinés furent influencés par cet ami, grand amateur de vins rouges de la vallée du Rhône et de blancs liquoreux de Loire, le palais de notre intéressé s’est ensuite affiné et modelé pour développer ses propres préférences.

Quelque chose a changé le jour de la dégustation de son premier rayas, un millésime 1998, une révélation, un monstre de profondeur et d’élégance, une bouteille à part. A vrai dire, des souvenirs de dégustations extraordinaires, notre amateur en à plein la tête. Comme ce jour où il avait réussi à dénicher un montrachet du domaine de la Romanée-Conti, rareté parmi les raretés, la bouteille avait été dégustée avec des amis. Les cuvées Carco blanc et rouge d’Antoine Arena furent également appréciées ce soir-là. « Si je ferme les yeux je me rappelle parfaitement les moments que j’ai vécus, les soirées de partage, les amis qui m’accompagnaient, les plats servis, l’atmosphère de ces soirées… Les grands vins ont la particularité extraordinaire de figer des fragments de vie pour toujours ». Selon lui, il ne faut pas trop intellectualiser le vin, cela reste un produit de partage, qui rend plus conviviaux les instants passés.

« Si je ferme les yeux je me rappelle parfaitement les moments que j’ai vécus, les soirées de partage, les amis qui m’accompagnaient, les plats servis, l’atmosphère de ces soirées… Les grands vins ont la particularité extraordinaire de figer des fragments de vie pour toujours ».

Notre amateur court les caves parisiennes à la recherche de découvertes, l’une des raisons pour laquelle il souhaite se séparer de sa cave aujourd’hui : « J’ai des vins plein ma cave. Mais avide de découvrir de nouvelles pattes, de nouvelles expressions de terroirs que je ne connais pas encore, j’ai tendance à faire signe au caviste lorsque j’ai un diner. »

Cet épicurien a également beaucoup été guidé par des rencontres, des visites dans les domaines dont il entendait parler, le feeling est pour lui quelque chose de très important. Il lui arrive régulièrement de savoir qu’il va aimer les vins d’un vigneron rien qu’en lisant sur ses pratiques, ses méthodes et plus globalement sa philosophie.

Il nous raconte cette anecdote d’une visite en Anjou dans les premières années de sa rencontre avec l’univers du vin : « Quand j’ai découvert Richard Leroy grâce au Guide Vert, j’ai appelé pour visiter, il a accepté de me recevoir, je suis resté plus de quatre heures dans sa cave, à l’époque je n’y connaissais absolument rien. Il m’a consacré du temps, m’a expliqué son travail mais je n’arrivais pas à comprendre ses vins. […] Cela a pris du temps, j’ai par la suite appris à déceler toute la complexité de ses nectars pour les apprécier. »

Les Noëls de Montbenault Richard Leroy
Les Noëls de Montbenault 2015 – Richard Leroy

Faire vivre sa cave

Le décès récent de ses parents l’a fait réfléchir sur le temps qui passe. Il ne souhaite pas laisser trop de choses derrière lui. Il a notamment une cave trop grande, sait pertinemment qu’il ne pourra boire tous les flacons qui la composent. Selon notre amateur, le vin doit être bu et partagé. Garder des milliers de bouteilles n’a aucun sens, il préfère que ce patrimoine accumulé serve à d’autres amateurs, qu’il vive. En plus de ces raisons, la somme collectée par la vente lui permettra de réaliser un projet autour du vin auquel il réfléchit depuis des années avec des amis, un projet qui tourne autour de cette idée de partage, de convivialité et de découvertes.

Tous les vins proposés ont été conservés dans une cave de stockage professionnelle, inutile de vous dire que les conditions étaient donc optimales. A ce sujet, les futurs acquéreurs pourront, s’ils le souhaitent, continuer dans cette lignée avec le nouveau service de stockage iDealwine.

Des vins qui ont particulièrement marqué le propriétaire de cette cave ?

Les signatures d’Emmanuel Reynaud pour les rouges, la cuvée les Nourrissons de Bernaudeau et les Silex de Dagueneau pour les blancs. Moins connus, et pourtant tout aussi marquants, les champagnes de Jérôme Prévost et plus particulièrement La Closerie. Des monuments à déguster (au moins) une fois dans une vie d’amateur. Pour des vins plus accessibles, dirigez-vous vers les flacons du domaine Belluard et des Ardoisières, deux grands de Savoie.

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Les lots de la vente qui méritent votre attention

Nous vous avons préparé une sélection de lots qui mérite toute votre attention, des vins de légende ou pépites dénichées par cet explorateur de nouveaux talents, la gamme est large, voici nos pistes.

Si toutes les régions de l’hexagone sont représentées, notons un beau choix dans la vallée de la Loire, avec notamment La Lune 2009 de la Ferme de la Sansonnière (Mark Angeli), des Clos Rougeard Les Poyeux ou Le Bourg du même millésime ou encore une belle verticale de Silex du domaine Dagueneau 2001, 2004, 2005, 2008, 2009 et 2011.

Le Rhône n’est pas en reste avec les côte-rôties de Gangloff, Barbarine ou Sereine noire du millésime 2012, mais aussi les hermitages 2010 ou les saint-joseph de Jean-Louis Chave en 2013 notamment. Plus au sud, retrouvez le tavel vintage 2014 ou la cuvée Sels d’Argent 2011 de L’Anglore, ne passez pas à côté de des château-rayas et château-de-fonsalette 2006, un millésime frais, très réussi chez Emmanuel Reynaud. 

En Bourgogne, retrouvez le chambolle-musigny 2009 de Georges Roumier, le saint-véran 2010 de Guffens-Heynen ou encore un chablis 1er cru Beauregard 2010 de Thomas Pico.

Deux superbes cuvées du Beaujolais de chez Jean Foillard sont à noter : la côte-du-py 2005 ou la rare cuvée 3.14 du très beau 2009.

Tous les vins de la vente

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