Rue des Vignerons, la bonne adresse de l’œnotourisme

Partenaire des Trophées de l’Œnotourisme, dont la cinquième édition est toujours en phase d’inscriptions, le site Rue des Vignerons s’impose comme la plateforme de référence pour la réservation de séjours dans le vignoble. Entretien avec son co-fondateur Jérôme Isnardi.

Les inscriptions aux Trophées de l’Œnotourisme sont ouvertes jusqu’au 30 septembre, en suivant ce lien. Créés il y a cinq ans par « Terre de Vins » et le pôle œnotourisme de Atout France, les Trophées de l’Œnotourisme récompensent, chaque année, les plus belles initiatives en matière d’accueil dans le vignoble. 18 lauréats seront distingués lors d’une cérémonie qui se déroulera en juin 2023.

Comment êtes-vous devenu partenaire des Trophées de l’Œnotourisme, et quelle est la nature de ce partenariat ?
Cela a commencé par une rencontre avec Rodolphe Wartel, directeur de Terre de Vins, qui souhaitait se développer sur le front de l’œnotourisme et permettre aux lauréats des Trophées de commercialiser et valoriser leur offre auprès des consommateurs. L’idée de ce partenariat est donc de faire rayonner l’œnotourisme en France en mutualisant nos ressources : d’un côté un media du vin dynamique, Terre de Vins, et de l’autre une plateforme leader sur l’œnotourisme, Rue des Vignerons. La première étape est de permettre aux vainqueurs des Trophées, s’ils le souhaitent, d’être référencés chez nous aux conditions habituelles, avec un accompagnement et une forte valorisation de leur offre. C’est, pour les domaines concernés, un fort accélérateur de visibilité, avec un espace dédié aux Trophées, une newsletter spécifique… Pour Rue des Vignerons et Terre de Vins, c’est un moyen de nous appuyer sur nos audiences respectives – et complémentaires – pour étendre encore notre notoriété.

Pouvez-vous nous détailler l’activité de Rue des Vignerons ?
Rue des Vignerons est né en août 2015, le site vient donc de fêter ses sept ans. Il est né d’un constat simple : les touristes n’ont pas forcément les bonnes informations, y compris auprès des offices concernés, pour trouver les domaines viticoles qui ont une vraie politique d’accueil dans la région où ils se trouvent. Il faut les aider à s’orienter vers les bonnes adresses, qui proposent un accueil de qualité, une véritable « expérience client ». C’est donc tout un travail de fond que nous avons fait pour référencer près de 500 domaines qui répondent à ces critères d’exigence, en proposant une instantanéité de la réservation (jusqu’à 30 minutes avant le rendez-vous), des avis clients certifiés, des photos, un détail scrupuleux des activités proposées, etc. Nous sommes très attachés à la qualité de l’offre, c’est pourquoi nous sommes très sélectifs. En sept ans, notre activité s’est considérablement développée : notre équipe compte une douzaine de personnes, toute la partie technique est internalisée, on continue de s’étendre sur de nouvelles régions (récemment le Jura, la Corse et la Savoie cet hiver, prochainement la Guadeloupe et la Martinique pour la visite de rhumeries…), enfin nous préparons une levée de fonds et une refonte complète du site pour 2023.

Quel état des lieux faites-vous du marché de l’œnotourisme en 2022-2023 ?
Tout d’abord il faut dire que l’année 2022 est en passe de devenir la nouvelle année record en terme d’activité œnotouristique. Malgré les contraintes économiques et sanitaires, la canicule, les incendies par endroit, le secteur n’a jamais été aussi florissant. On le doit à la conjonction des trois clientèles majeures : les Français, qui ont changé leurs habitudes depuis la Covid-19 et sont nombreux à rester « au pays » ; les touristes européens venus des pays historiquement stratégiques, le Royaume-Uni, la Belgique, l’Allemagne, la Suisse et les Pays-Bas ; et enfin le retour des touristes américains et canadiens. Bien sûr, il y a toujours des incertitudes sur le contexte économique, l’inflation, les conséquences de la guerre en Ukraine ou même une possible reprise de la crise sanitaire, mais tous les indicateurs sont très encourageants pour 2023 et on a de bonnes raisons d’être optimiste. Pour un mois de septembre, on se situe toujours en haut du pic de fréquentation qui a commencé dès le mois d’avril. Côté tendances, on distingue deux grands mouvements : une forte attente des clients pour un accueil soigné, « expérientiel » avec des vins de bon rapport qualité-prix et une forte dimension d’apprentissage, ce qui signifie qu’ils veulent repartir en ayant appris des choses ; et une attente de plus en plus forte pour un œnotourisme durable, qui va au-delà d’une certification mais qui affiche une vraie cohérence avec des engagements environnementaux.

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