Sommellerie française : la tête au Mondial, mais pas que…

Retour à une vie presque normale pour l’UDSF réunie à Nîmes en assemblée générale. L’occasion d’annoncer une année 2022 chargée, d’accueillir deux nouvelles régions et d’évoquer le rendez-vous planétaire de février 2023.

Du mois de juin 2019 et l’assemblée tenue à Lyon dans les cadre des 50 ans de l’Union de la sommellerie française, à ce lundi 29 novembre à Nîmes, le temps a paru long aux adhérents. Et si entre deux confinements et contraintes sanitaires diverses les concours ont permis certaines retrouvailles, Philippe Faure-Brac a dû attendre la fin de cette année pour réunir ses troupes de manières conséquentes.

Accueillis par Philippe Nusswitz, président de l’association Languedoc-Roussillon – Vallée du Rhône sud, et son équipe plus d’une centaine de congressistes a profité des temps de convivialité, de deux master-class et d’une réunion à l’ordre du jour chargé. Des débats, on retiendra l’élargissement de l’Union avec l’arrivée de deux nouvelles associations situées bien loin de métropole. L’une se trouve à La Réunion et l’autre regroupe les professionnels de Saint-Barthélémy et Saint-Martin dans les Antilles.

Le président national a également présenté le calendrier des activités prévues en 2022. Et si les conditions sanitaires le permettent, le rythme sera soutenu. L’assemblée annuelle sera organisée à Mâcon les 6 et 7 mars, le 50e anniversaire de l’association des Hauts de France à Lille le 28 mars et la Fête de la sommellerie organisée à Cognac les 11 et 12 juin.

Du côté des concours, les candidats au titre de Meilleur sommelier de France disputeront la sélection le 2 mai et la finale le 6 novembre, tout cela à Paris. Si une demi-finale est confirmée en province, elle se tiendra en septembre. Pour ceux qui visent celui de Un des meilleurs ouvriers de France, ils sont près de 90 inscrits, rendez-vous au lycée Albert de Mun (Paris) le 11 avril et finale au Touquet courant octobre.

Paris, quelle vitrine !

Philippe Faure-Brac ne pouvait laisser passer l’occasion d’évoquer l’avancement d’un chantier essentiel : l’organisation du concours du Meilleur sommelier du Monde du 7 au 12 février 2023. Paris en sera le décor et l’hôtel Pullman Montparnasse le cœur. Depuis plusieurs mois, le comité de pilotage où figure notamment Guillaume Gomez, ambassadeur de la gastronomie française, s’active dans la recherche de partenaires dont le soutien permettra de boucler un budget supérieur à un million d’euros et la mise en scène des temps forts prévus en marge de l’épreuve elle-même.

Avec la volonté d’offrir à la France du vin une vitrine, le président dont le mandat a été prolongé ce lundi à Nîmes de quelques mois afin de lui permettre de mener à son terme le projet, a évoqué les partenariats officiels signés en particulier avec l’Union des grands crus de Bordeaux, le champagne Dom Pérignon, Vinexposium et Eurocave.

Mais pour que Paris soit totalement magique, l’UDSF a la volonté de donner plus de moyens encore pour aider son futur candidat. Lequel pourrait d’ailleurs très bien être une candidate puisque Pascaline Lepeltier a confirmé sa volonté de participer à la sélection française. Dans les prochains mois, aucune date n’a encore été fixée, elle retrouvera alors Benjamin Roffet, Dominique Laporte, Manuel Peyrondet, Romain Iltis, Gaëtan Bouvier ou encore Florent Martin qui ont tous fait part de leur envie de représenter la France…

Sur le toit du Musée de la Romanité, l’assemblée nîmoise s’est achevée par une dégustation des vins du Duché d’Uzès. (Photos J. Bernard)

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