Nicolas Feuillatte offre une salle de dégustation à l’école Ferrandi
L’école Ferrandi dispose désormais de sa salle de dégustation grâce à la générosité du champagne Nicolas Feuillatte, qui collabore avec cette école parisienne depuis maintenant dix ans. Le nec plus ultra, pour mieux former les futurs ambassadeurs de la gastronomie et du vin !
L’école Ferrandi est une école d’excellence comme il n’en existe qu’en France, préparant aux métiers de la gastronomie et du management hôtelier. Pour se donner une idée du standing, il suffit de consulter la liste de ses anciens élèves : le chef triplement étoilé Arnaud Donckele, Mathieu Viannay, meilleur ouvrier de France qui tient la Mère Brazier à Lyon, Amélie Darvas, l’audacieuse créatrice du restaurant Äponem… Fondée en 1920 et propriété de la Chambre de commerce de Paris, l’école Ferrandi a essaimé aussi en province, à Saint-Gratien, Bordeaux, Rennes et Dijon. Elle aligne à elle seule cinq restaurants d’application et 40 cuisines laboratoires. Autant dire que pour Nicolas Feuillatte, qui collabore depuis dix ans avec l’établissement, ce partenariat est stratégique, faisant de la marque pour ces futurs prodiges de la gastronomie, souvent leur première porte d’entrée sur la Champagne.
Une salle de dégustation digne de celle d’un chef de caves
D’où l’idée d’aller plus loin encore cette année, en offrant à l’école une salle de dégustation, l’école n’en étant pas encore pourvue. Guillaume Roffian, le chef de caves de Nicolas Feuillatte, explique : « On retrouve dans cette salle et sa décoration l’empreinte de l’espace Nicolas Feuillatte à Chouilly, ou de notre boutique à Paris. La table qui compte 18 places a été disposée en U, ce qui facilite les échanges pédagogiques.
Pour le reste, au niveau des équipements, c’est presque la copie conforme de celle dont je dispose personnellement à Chouilly. Le rétroéclairage spécial, grâce à un bandeau lumineux au niveau de la table, permet d’avoir une analyse régulière de la robe du vin, quelle que soit l’heure de la journée. Un rebord évite d’être perturbé par le voisin d’en face, mais sans être trop haut pour permettre quand même la discussion. Nous n’avons pas intégré de crachoirs sous forme d’éviers. D’une part parce que cela crée souvent des odeurs qui viennent perturber la dégustation. D’autre part, parce que l’entretien de tout ce dispositif de plomberie peut vite devenir très onéreux. » À noter que la salle qui compte 100 m² comprend aussi un espace dédié à la mise en situation de l’Art du Service, avec un bar où les étudiants pourront s’initier à la mixologie.
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