L’angoisse du sommelier… bientôt un vieux souvenir ?

Soyons honnêtes : qui n’a jamais redouté, au moment où le sommelier tend le verre pour goûter le vin, de passer à côté d’un défaut ? Et si ce soupçon de liège ou cette note douteuse venaient gâcher l’instant ? Autant d’interrogations qui n’ont aujourd’hui (presque) plus cours. Explication.

Il y a vingt ans, ce scénario était malheureusement courant : on estimait alors que 7 % des bouteilles étaient victimes d’un défaut lié au bouchon. Une véritable épine dans le pied des professionnels du vin. C’est à ce constat qu’a voulu répondre le groupe OENO avec sa filiale, Diam Bouchage, en révolutionnant le bouchage des vins et effervescents.

DIAM : 20 ans d’innovation au service du vin

En 2004, Diam Bouchage lance le bouchon DIAM issu du procédé Diamant, fruit d’une collaboration avec le Commissariat à l’énergie atomique. Leur arme secrète ? Un procédé d’extraction au CO? supercritique, inspiré de l’industrie du café, permettant de purifier le liège en éliminant toutes les molécules susceptibles d’altérer le vin, notamment les redoutées haloanisoles, responsables du goût de bouchon, de moisi ou de carton mouillé.

Usine de Céret ©Sandra_Rossi

Ce bouchon « nouvelle génération » offre non seulement une garantie absolue contre les déviations organoleptiques, mais aussi les qualités d’un produit industriel : régularité, homogénéité et performance constante.

Une adoption massive en Champagne

Validé par les services techniques du Comité Champagne, le DIAM pour effervescents a été lancé un an après. Aujourd’hui, environ une bouteille de Champagne sur trois est bouchée avec un DIAM, un véritable plébiscite.

Le succès est au rendez-vous : OENO commercialise désormais 2 milliards de bouchons chaque année, dont 350 millions pour les vins effervescents.

Laboratoire et entreprise DIAM Bouchage, à Céret ©JCMILHET

Et demain ?

OENO ne compte pas s’arrêter là. Le groupe travaille déjà sur les prochaines générations de bouchons, avec un objectif clair : adapter la perméabilité aux échanges gazeux pour maîtriser encore mieux le vieillissement des vins, selon les souhaits des producteurs.

Un avenir prometteur où l’angoisse du sommelier est déjà un simple souvenir.


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