Le magazine du mois de décembre de « Terre de vins » est en kiosque ! À l’approche des fêtes, il se pare de ses plus belles bulles avec un sommaire intégralement dédié au champagne, dont voici le déroulé.
Notre « Saga » est consacrée à la famille Rothschild, dont les trois branches, parfaitement établies dans le vignoble bordelais, se sont unies pour partir ensemble à la conquête du vignoble des tailleurs de bulles en 2005. Récit d’une folle aventure.
Personnage discret, le président du champagne Ruinart depuis 13 ans dirige avec brio la plus ancienne des maisons de champagne. Rencontre avec un globe-trotter aux multiples vies, de New York à Hong Kong jusqu’à Reims.
Il existe une forme de snobisme chez certains chefs cuisiniers à ne plus proposer que des champagnes bruts natures, comme si le sucre était devenu un gros mot. Pourtant, ce marché est encore très réduit. À l’inverse, les amateurs de demi-secs sont souvent pris de haut, alors que, sans égaler les ventes des bruts, ils demeurent très présents dans certains pays (Afrique, États-Unis…) et que leur élaboration repose tout autant sur un savoir-faire. Le chef de caves Didier Mariotti et le chef Jean Imbert nous éclairent sur la cuvée Rich de Veuve Clicquot.
Il ne s’est pas passé un mois en 2024 sans qu’une maison n’annonce l’inauguration d’un nouveau chai. Cette réintroduction impressionnante du bois donne un nouveau profil aux vins de Champagne. Ils gagnent en amplitude, en texture, en ouverture, alors que les Champenois avaient parié pendant des années sur des styles beaucoup plus réductifs. Ces chais représentent aussi une révolution esthétique au royaume des cathédrales d’inox.
L’Art nouveau et l’Art déco ont profondément marqué l’univers de la Champagne, en lui offrant une identité visuelle forte et en créant des liens étroits entre le produit et l’art. Ces deux mouvements ont permis de sublimer l’esthétique des bouteilles et de renforcer l’image de marque des maisons, comme celles que vous retrouvez dans notre « Escapade ».
Pourquoi le champagne est-il le vin de la fête ? Parce que son service a quelque chose de spectaculaire. Le bouchon qui saute, le bruit de la mousse, la farandole des bulles… Et si le flacon est géant, l’effet est encore décuplé. Au-delà du show, les grands formats permettent aussi de sublimer les saveurs, surtout lorsque, comme chez la maison Drappier, on a réussi à mener la seconde fermentation à l’intérieur, sans transvasement.
On a pu observer en 2024 une baisse plus forte des expéditions à l’export que celle visible sur le marché français. Mais la seconde est plus structurelle et inscrite dans le temps long. En réalité, depuis une quinzaine d’années, le champagne connaît une nouvelle vague d’internationalisation, portée par de remarquables ambassadeurs qui sillonnent le monde pour promouvoir l’art de vivre champenois. La preuve en six maisons.
À vingt-ans, Delphine quitte Nogent-l’Abbesse, où elle a toujours vécu avec ses parents vignerons, pour intégrer AgroParisTech. Avait-elle prévu son retour ? Rien ne l’y destinait, son mari, Pierre-Emmanuel Laborde, mène une carrière dans la finance à Paris. Pourtant, c’est ensemble qu’ils décident de revenir pour devenir, à leur tour, vignerons.
Comment la notion de champagne brut, puis de champagne brut nature est-elle apparue ? Pour comprendre l’origine de ce virage champenois vers des champagnes plus proches du terroir, il faut revenir sur l’histoire du marché anglais au XIXe siècle.
C’est une adresse encore un peu secrète en Champagne, mais sans doute promise à une belle destinée. Un peu à l’écart des circuits touristiques, à Chigny-les-Roses, au cœur du vignoble de la Montagne de Reims, le Couvert de Vignes, ouvert en 2019, est un rendez-vous de connaisseurs.
Terre de vins, numéro 102, 139 pages, 6,90 €.
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