À Noël, place aux plaisirs gourmands ! Retrouvez la sélection de vins de la rédaction, parue dans le numéro de Terre de Vins de novembre “Vignerons, artisans des fêtes“. Aujourd’hui, nous vous conseillons pour vos tablées familiales.
En huit ans de vieillissement, ce corton a acquis une belle finesse. Son éclat de grenat est encore vif et ses arômes évoluent vers un répertoire boisé et frais : myrtille, bois de santal, vétiver. Sa finale gourmande de baie de sureau et d’épices laisse présager encore quelques belles années devant lui.
Rôti de queue de lotte à la sauge et au lard.
135 € TTC
2018 est une année solaire mais où la vigne avait une certaine charge, ce qui a ramené de l’élégance. Sur cette cuvée on a ainsi à la fois des arômes fruités généreux et gourmands, comme l’orange confite, l’abricot, avec de beaux amers réglissés, et en même temps, on reste sur quelque chose de précis, sans lourdeur, rien n’est trop appuyé.
Coquelet rôti au citron et au thym.
44 € TTC
Cette propriété de Michel Puzio fait figure d’inclassable parmi les vins du Périgord. Sa bouteille à elle seule raconte toute une histoire. Sis entre Bordeaux et Bergerac, ce domaine se signale par des vins aux concentrations poussées et aux élevages longs, taillés pour la garde. Ce 2018 est un assemblage 66% merlot et 34 % cabernet franc, vieilli 24 mois en barriques. Un profil sensuel, oriental et presque décadent, entre figue, datte et encens, des tanins irrigués qui corsètent la matière, une persistance poivrée en finale. C’est une rareté, et un plaisir de connaisseur.
Sur un civet de chevreuil.
70 € TTC
Un voyage au sommet du grand cru Altenberg se profile avec des senteurs puissantes de citron confit, exotiques de mangue, énergisantes de fruit de la passion. Enrobant en bouche, il réveille les papilles sur des notes de grenade et une persistance de cumin et d’aneth. 2019, s’exprime avec une belle précision !
Canard laqué à la cantonnaise.
29,90 € TTC
Une roussanne (bergeron pour les Savoyards) issue de la parcelle la plus abrupte du domaine, vinifiée en levures indigènes et sans ajout de SO2. Les Quénard – Jean-François en vignes, sa fille Anne-Sophie en cave –, en ont fait un vin intense et sapide sur les fruits jaunes et les épices douces.
Des escargots au beurre persillé.
21 € TTC
Un nez racé, graphite, avec une dominante de cassis, de cerise noire, de figue, des notes de sous-bois, de truffe, qui donnent une impression d’opulence. Une générosité équilibrée où la bouche retrouve le cassis, avec le cacao amer en signature finale. Une jolie trame tannique, une droiture élégante.
Rôti de dinde au jus de clémentine.
44 € TTC
Michel Chapoutier tient toujours à écrire le nom de l’appellation sans « h », afin de se démarquer et de rappeler l’histoire. Le Pavillon ne fait pas référence à un lieu-dit mais à une sélection des plus vieilles vignes presque centenaires du coteau granitique des Bessards. Une vinification en cuve béton et seul le jus de goutte est élevé en fûts de chêne 18 à 30 mois (dont 30 % neufs). Un vin de grande garde sur des arômes de fruits noirs, graphite, bois de cèdre rafraîchis par une note d’eucalyptus et des tanins denses mais veloutés.
Un chevreuil grand veneur.
414 € TTC
Joyeuses fêtes !

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