Enchères | 1840 – 2020, 180 ans d’histoire de vins et spiritueux

Encheres vin idealwine Diondi Santi

Incroyable mais vrai ! Quintessence des tendances actuelles, ces enchères recensent tout ce que l’amateur recherche. Signatures pointues, régions étrangères prestigieuses, vins nature, flacons de garde et spiritueux trouveront, nous en sommes sûrs, rapidement preneur. Petit tour d’horizon.

Commençons notre périple au sein de la prestigieuse Bourgogne où pinot noir et chardonnay sont sublimés par des domaines talentueux comme Georges Noëllat, Armand Rousseau, Bruno Clair, Méo-Camuzet, Dujac et les murisaltiens Coche-Dury et Roulot. Si vous souhaitez sortir des sentiers battus, descendez vers le Mâconnais, réputé pour ses références plus accessibles. Quoique non classés, les vins de France d’Alexandre Jouveaux méritent toute votre attention. Elevés longuement et dévoilant un style parfois légèrement oxydatif, ils sont le fruit d’une culture biodynamique et de vinifications naturelles. Attention, la production est lilliputienne et très prisée…

N’en déplaise à certains puristes, Bordeaux demeure iconique et initiatrice d’excellence. Et elle le prouve dans ces enchères riches en grands crus classés en 1855. Nommons ainsi Pontet-Canet, l’un des rares de sa caste à favoriser la biodynamie, qui brille dans des millésimes récents ainsi que dans un divin 2005. A ses côtés, nous retrouvons le merveilleux Haut-Brion ainsi que Lafite-Rothschild qui connait aujourd’hui un nouveau souffle avec, à sa tête, Saskia de Rothschild.

Autre région traditionnelle, le Rhône qui se dessine ici avec de nouveaux visages à la pointe. L’Anglore et ses tavels généreux, le mystérieux Gangloff et ses côte-rôtie profondes, le domaine du Coulet et ses cornas biodynamiques de bonne garde, château Rayas et ses satellites, Marie et Pierre Benetière et leur production confidentielle, ainsi que les exploitations nature de l’ardéchois Daniel Sage et le Clos des Grillons, recherchées pour la franchise et la gourmandise de leurs crus.

Dans la Loire, le Clos Rougeard est encore présent et entouré de figures angevines telles Mark Angeli de la Ferme de la Sansonnière et Thibaut Boudignon ainsi que d’autres auvergnates comme Patrick Bouju. Si vous recherchez quelques appellations montantes, optez pour le Sud-Ouest où se nichent bien sûr Les Jardins de Babylone de Dagueneau et Arretxea, ainsi que le Roussillon où émerge Pedres Blanques. Plus classique, le Languedoc se montre ici avec de nombreux vins blancs et rouges, en bouteille et en magnum millésimés de 1997 à 2007, de la Grange des Pères. Et quand, le Beaujolais a ici Yvon Métras (Fleurie Ultime 2018), le Jura a des étoiles montantes telles Ganevat et Labet, évidemment, mais aussi Maxime Lannay, Bruno Bienaimé et Philippe Chatillon.

Mais, dans tout cela, c’est bien sûr la Champagne et ses joyeuses bulles qui s’illustrent. Les amateurs élitistes rêveront devant le clos du mesnil 1979 de Krug qui promet de s’envoler et devant les nombreux millésimes de Jacques Selosse.

Pour plus de diversité, voyagez en Italie à la conquête d’un marsala millésimé 1840, des vins siciliens biodynamiques et nature de Girolamo Russo et, surtout, des brunello-di-montalcino de Biondi Santi. Dans un registre plus vif, l’Allemagne est une mine d’or liquide. Riesling trocken, auslese, spätlese et trockenbeerenauslese sont à surveiller de près.

Enfin, et surtout, nous gageons que la bouteille de whisky japonais 33 ans de Karuizawa, un single cask élevé dans un ancien fût de sherry et mis en bouteille en 2014, enflammera les enchères.

Nous vous souhaitons de belles découvertes ?

Commentaires

  • Pas encore de commentaires...
  • Ajouter un commentaire