Guillaume Overnoy, jeune pousse du Jura en pleine ascension

Domaine Guillaume Overnoy vin Jura iDealwine

Guillaume Overnoy a un nom qui fait rêver de nombreux amateurs de vins du Jura. Effectivement, depuis quelques années, ce petit neveu de Pierre Overnoy, légende des vins nature, se taille une solide réputation en soufflant un vent de renouveau sur le domaine familial. 

Une nouvelle ère au Domaine Overnoy

C’est en 2013 que le jeune homme, alors âgé de 19 ans seulement, rejoint le domaine familial auprès de son père Jean-Louis, installé en 1982. Celui-ci avait repris l’exploitation de ses parents alors en polyculture puis l’avait converti entièrement à la culture de la vigne. L’arrivée de Guillaume marque le début d’une nouvelle ère, avec une conversion du vignoble à l’agriculture biologique, des vinifications se passant graduellement d’intrants et une refonte de la gamme. Le domaine est depuis en pleine ascension qualitative.

Le cœur du domaine, ce sont 2,9 hectares situés à Orbagna, dans le sud du Revermont, au sein du lieu-dit En Poinot, où les Overnoy cultivent la vigne depuis quatre générations. S’y ajoutent deux hectares dans le village voisin de Beaufort, où des vignes d’une cinquantaine d’années s’étendent en coteau, ainsi que 0,6 hectare plantés en 2001 à Cesancey, à sept kilomètres plus au nord. Chacun des cinq cépages phares du Jura y a sa place, mais le chardonnay représente près de la moitié de l’encépagement. Les vignes sont principalement plantées sur des pentes faibles, entre 250 et 320 mètres d’altitude, sur des sols de marnes et de calcaire.

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Une approche nature pour des vins plus vivants

Au chai, l’approche est peu interventionniste. Laisser faire les levures indigènes, presser directement les blancs, égrapper les raisins rouges, et privilégier les longs élevages sur lies fines : deux ans minimums pour les blancs et un an pour les rouges, en pièces bourguignonnes de 228 litres ou en barriques de 500 litres de quatre à dix ans. Ce long vieillissement dans les anciennes caves souterraines apporte un surcroît de complexité et une grande élégance de texture. Le soufre est maintenu au minimum et les vins embouteillés sans collage ni filtration.

Le domaine Overnoy produit une large gamme de vins du Jura avec une dizaines de cuvées par an, reflétant la diversité des terroirs du Sud Revermont. Depuis son arrivée, Guillaume a réduit la production de crémants et de vins sous voile pour se consacrer au vins ouillés, vinifiés en cuvées parcellaires. Nous retrouvons donc les classiques du Jura, avec plusieurs chardonnays, des savagnins ouillés ou sous voile, et les trois cépages rouges : poulsard, pinot noir et trousseau. Les Overnoy proposent également un chardonnay muscaté, une variante très aromatique du cépage blanc, retrouvée parmi les vieilles vignes du domaine et reproduite par sélection massale. Des vins énergiques et purs, d’une grande précision, qui laissent donc présager un bien bel avenir à ce jeune vigneron.

De nouveaux projets pour contrer les aléas climatiques

Ce renouveau n’a pas été exempt de difficultés, le vignoble ayant dû faire face à plusieurs épisodes de gels, qui ont fortement impactés les récoltes en 2014, en 2017, mais aussi en 2021. Pour faire face à ces aléas climatiques récurrents, Guillaume Overnoy et plusieurs amis vignerons ont décidé, en 2017, de se diversifier en créant une activité brassicole complémentaire. Un local attenant à la cave a été aménagé, et le domaine produit depuis 2018 plusieurs cuvées de bières à l’influence vigneronne bien marquée, certaines étant ensemencées avec des lies de savagnin.

Une jeune pousse du Jura au talent avéré et aux multiples projets, résolument à suivre.

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Côtes-du-Jura Trousseau de Guillaume Overnoy

Le jeune et talentueux Guillaume Overnoy signe ici un côtes-du-jura rouge élaboré à partir d’un cépage emblématique de la région : le trousseau. Pour cela, il a appliqué des méthodes biologiques pour soigner ses vignes âgées d’une trentaine d’années. Celles-ci bénéficient notamment de l’influence des sols d’argile et de marnes rouges.
La vinification est tout aussi soignée. Force est de constater que le vigneron est fort d’un savoir-faire inspiré de celui de son grand-oncle Pierre Overnoy, star incontestée de Pupillin. Ainsi, il procède à un égrappage manuel des baies qui sont ensuite vinifiées sans intrant en cuves inox. Le vin est élevé plus d’un an- 14 mois pour être précis- en fûts de bois usagés. Ces deux types de contenants, inerte comme usagé, permettent au vin de ne pas être marqué d’arômes boisés ou d’une texture trop charpentée. Le vin est enfin mis en bouteille sans collage ni filtration.
Taillé pour une garde d’une dizaine d’années, ce cru se dévoile à travers une robe rouge rubis aux reflets violets. De celle-ci s’échappent des notes gourmandes et fruitées qui, avec le temps, évoluent vers des notes de sous-bois et d’humus. Dense et persistant, ce vin gagnera à accompagner des mets de caractère comme du gibier.

Côtes-du-Jura Charmille de Guillaume Overnoy

Fait moins courant dans la région, ce chardonnay est une cuvée ouillée signée par une étoile montante du vignoble Jurassien. On peut dire en effet que son géniteur, Guillaume Overnoy, a de la bouteille puisqu’il s’avère être le petit-neveu de Pierre Overnoy, star de Pupillin. Empreint d’un bon sens paysan, il cultive ses vignes selon des principes biologiques et vinifie le chardonnay avec les levures indigènes tout en minimisant les doses de soufre et en prolongeant les élevages. Le résultat est époustouflant.
Le vin se montre à la fois dense, riche en notes fruitées, mais doté d’une grande vivacité offerte par une minéralité saisissante. Nous vous recommandons non seulement de conserver cette bouteille quelques années en cave mais aussi de la savourer après l’avoir ouverte au moins une heure à l’avance.
Mariez ce vin à des mets fins comme un plat de pâtes, une volaille marinée au vin blanc ou un gratin de légumes estivaux.

Côtes-du-Jura Savagnin Ouillé 3 ans de Guillaume Overnoy

Guillaume Overnoy est sans nul doute la nouvelle star du vignoble jurassien. Il faut dire que ce jeune vigneron ne vient pas de nulle part dans la mesure où il est le petit-neveu de Pierre Overnoy, une figure emblématique de Pupillin. Au sein de son vignoble de six hectares situé à Orbagna, Guillaume Overnoy cultive son savagnin avec des méthodes respectueuses de l’environnement certifiées biologiques. <br> Dans la même veine, les vinifications sont soignées. Ainsi, le savagnin est vinifié en cuves inox sans intrants et seules les levures indigènes assurent le travail de fermentation. Ensuite, le vin est élevé longuement dans des fûts en bois non neuf. <br> Taillé pour la longue garde, une vingtaine d’années environ, ce vin révèle une intensité et une puissance rares. A la dégustation, l’amateur décèle un bouquet aromatique riche en notes fruitées porté par des touches de fruits secs comme la noix et l’amande, et de fruits blancs (poire et pomme). Particulièrement persistant, il réclame un accord gastronomique avec des mets savoureux comme un poisson de caractère tel un saumon aux amandes.

Côtes-du-Jura Chardonnay Cuvée Vieilles Vignes de Guillaume Overnoy

Etoile montante du vignoble jurassien, Guillaume Overnoy a de qui tenir : il est en effet le petit-neveu de Pierre Overnoy, mythe de l’appellation Pupillin. Il signe ici un côtes-du-jura blanc élaboré à partir de vieilles vignes de chardonnay cultivé sur un terroir composé d’argile. Et ce, selon des principes biologiques.

En cave, le travail est tout aussi soigné. Ainsi, le chardonnay est vinifié avec minutie grâce aux levures indigènes. Une faible dose de soufre est ajoutée afin de stabiliser le vin qui a été élevé longuement.

A la dégustation, ce côtes-du-jura témoigne d’une robe jaune pâle aux reflets dorés. De celle-ci s’échappent des notes de fleurs, de fruits blancs, d’amande et de noix. Ronde et soyeuse, la bouche est dotée d’une belle acidité qui lui offre une vivacité et un potentiel de garde appréciables. Les amateurs aimeront l’accorder avec une volaille à la crème, un poisson d’eau douce en sauce au beurre blanc ou un fromage régional.

Côtes-du-Jura Pinot Noir de Guillaume Overnoy

Guillaume Overnoy est un jeune vigneron ambitieux qui a de qui tenir. Petit-neveu de Pierre Overnoy, il est aussi empreint d’une philosophie respectueuse de l’environnement et de sa matière première. Ainsi, ses vignes sont cultivées selon des principes biologiques et les vinifications se veulent être le moins interventionnistes possible. Entrons donc dans le détail. Le pinot noir qui compose cette cuvée tire son origine de vignes âgées d’une trentaine d’années cultivées sur des sols d’argile et de marnes rouges. En arrivant en cave, les raisins sont égrappés avant une macération de trois semaines en cuves inox. Les levures indigènes enclenchent la fermentation et le vin est élevé quatorze mois en pièces bourguignonnes (228 litres) de 5 ou 6 vins avant la mise en bouteille (sans collage ni filtration au préalable) et d’un ajout de soufre de façon homéopathique. Vinifier le vin en contenants inertes et l’élever en fûts usagés permet de ne pas le marquer d’arômes boisés ou de lui offrir une charpente trop massive, lui qui est réalisé avec un cépage délicat. Celui-ci s’exprime d’ailleurs dans un registre soyeux et patiné. Son bouquet aromatique offre des notes de fruits rouges et d’épices douces. Vous pouvez savourer ce vin au cours de ses dix premières années. Il accompagnera alors merveilleusement de la volaille ou toute autre viande grillée.

Côtes-du-Jura Rougissime de Guillaume Overnoy

Pour réaliser cette cuvée, Guillaume Overnoy a assemblé trois cépages régionaux tels que le trousseau, le poulsard et le pinot noir. Ceux-ci ont été cultivés selon des principes biologiques qui animent ce jeune vigneron empreint d’un bon sens paysan que l’on pourrait dire empruntés à son grand-oncle Pierre Overnoy. Dans la même lignée, Guillaume Overnoy a favorisé une vinification saine qui se traduit par un égrappage manuel des baies, une macération de trois semaines en cuves inox (des contenants inertes qui préservent l’identité du terroir et des baies), une co-fermentation enclenchée par les levures indigènes, un élevage attentif (11 mois en fûts) et un faible apport de soufre avant la mise en bouteille qui se fait sans collage, ni filtration préalables.

La dégustation nous dévoile un vin parfaitement équilibré entre densité et caractère digeste. Nous retiendrons son fruit juteux et acidulé qui permet des accords avec des légumes, des planches de charcuterie et des viandes fines.

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