Trois questions à Patrick Timsit, parrain du Tour des Cartes

L’acteur et humoriste, qui parrainera la soirée du Tour des Cartes lundi 16 janvier à Paris, revient en souvenirs sur son histoire avec le vignoble français.

Vous êtes un grand amateur de vins et le vignoble vous le rend bien : les confréries de Saint-Emilion, Châteauneuf-du-Pape, Vougeot vous ont intronisé… À quand remonte le début de cette idylle ?

Un lien particulier s’est créé via le monde associatif. Je m’explique : lors de ma première intronisation à Saint-Émilion, Jacques Bertrand m’a dit que la porte restait grande ouverte. Et j’ai pu constater que ce n’était pas du bluff. Je les ai contacté pour l’association Notre Regard [soutien aux personnes porteuses de trisomie 21, ndla], et ils ont organisé une vente aux enchères de primeurs. La générosité du monde vigneron m’a impressionné. Depuis, j’ai frappé à toutes les portes ! Avec les de Boüard pour Mécénat Chirurgie Cardiaque ; ou à Châteauneuf-du-Pape, quand 39 vignerons m’ont fait une barrique pour l’Institut du cerveau et de la moelle épinière… J’ai vite compris que dans ce milieu, l’humain est aussi important que la fonction, et je m’y suis attaché.

Depuis, quels sont vos plus grands souvenirs?

Au moment de la sortie de Pédale Douce, j’étais à Bordeaux au restaurant. On savait que les scores d’entrées devenaient très bons, et on me dit : ‘’maintenant, tu dois goûter le Pétrus !’’ C’est caricatural certes. Mais ça correspond à un moment de vie. Je pense aussi à un instant de magie à La Gaffelière. On était huit, avec Leo de Malet notamment, à essayer de faire le tour de l’immense cèdre du parc sans y parvenir. Et là, des oies sauvages se posent… Je pense aussi à Pierre Lurton qui m’ouvre un Cheval Blanc de l’année de ma naissance, dans des conditions toutes simples. Ou chez Ausone, quand ils ont ouvert un 1959 : j’avais la tête qui tournait après de nombreuses dégustations, et j’ai demandé quelque chose à manger, ce qui ne se fait pas vraiment. Je me suis retrouvé là, avec mon bout de jambon et un Château Ausone 1959 [rires]. Au Château Carteau aussi, quand on a mangé l’omelette de la mama, avec les grands vins… Je pourrais continuer longtemps comme ça !

Ce lien particulier avec le Bordelais, on le retrouve dans votre cave ?

Oui, mais pas que. J’aime tous les vignobles Français, réellement. J’ai de tout dans ma cave, comme dans ma discothèque. Car finalement je ne classe pas les vins par appellations, mais par émotions. Celui à boire quand on a soif, celui à ouvrir quand on a chaud, quand on est amoureux, quand on est triste, avec des amis… Et dans toutes les tailles de flacon !


Retrouvez le top 100, du Tour des cartes 2023, en cliquant sur ce lien.

A lire: « Intraitable » : le vigneron qui refusait de traiter interprété par Fred Testot, Patrick Timsit y interprète Pierre Dubois, dans le téléfilm inspiré de la vie d’Emmanuel Giboulot et d’un procès très médiatisé en 2014.

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